dimanche 13 janvier 2013

Les Nouveaux Auteurs : j'en suis sur le cul !

On en apprend tous les jours !

Les quelques lecteurs de mon blog, que je salue aimablement au passage, auront plus que probablement remarqué ma tendance à prendre pour cible le milieu de l'édition, et plus particulièrement cette boîte qui se fait pompeusement appeler Les Nouveaux Auteurs en référence sans doute à ses méthodes visant à donner leur chance à des auteurs non encore édités.

Ce genre d'affirmation, bien lisible sur son site, m'a toujours laissé dubitatif, mais sans doute insuffisamment pour que je ne me risque pas un jour à lui envoyer un manuscrit.

J'ai relaté mon expérience dans cet article et, si vous l'avez lu, vous comprendrez pourquoi l'envie de tenter une nouvelle fois l'expérience n'est pas près de me chatouiller avant la fin du Monde – la vraie, pas celle qui est sans cesse reportée à une date ultérieure.

Dans ma grande candeur, j'avais compris que les manuscrits transmis sous format électronique à l'éditeur étaient imprimés en quelques exemplaires soumis chacun, au hasard, à une quinzaine de membres bénévoles de leur Comité de Lecture Citoyen. Après tout, peut-être cela se passait-il réellement comme ça au début, qui ne remonte quand même qu'à l'année 2007.

J'apprends de source bien informée que cette méthode n'est plus appliquée – pour autant qu'elle l'ait déjà été –, mais que tout se passe de manière électronique entre « la centrale » et les membres du comité. En clair, les membres reçoivent en format .pdf les manuscrits à lire, noter et commenter.
N'imaginez cependant pas que ces fichiers leur sont envoyés de manière sélective. Pas du tout. Ils sont mis, dans leur ensemble, à disposition des bénévoles qui se sont inscrits au Comité et qui peuvent dès lors télécharger à loisir tous ceux qui les intéressent.


Le témoignage de Nico, sur son blog, confirmé par le message laissé par un des intervenants ayant lui aussi tenté l'aventure proposée par Les Nouveaux Auteurs, est particulièrement édifiant quant aux méthodes utilisées par l'éditeur !

Vous avez donc bien lu : n'importe quel abruti s'inscrivant au Comité de Lecture Citoyen est à même de disposer de votre roman en format numérique ! Savez-vous ce que cela signifie ?

Cela veut dire que vous, auteur, vous confiez votre texte à l'éditeur en vous engageant à ne le proposer nulle part ailleurs pendant toute sa période d'évaluation ; et, pendant ces longs mois, un paquet de gens peuvent en disposer à leur guise, le lire, le recopier, le refiler à des potes... Le format .pdf n'étant guère sécurisé, imaginez la suite !

Si c'est pour en arriver là, publiez donc vous-même votre roman sur votre blog ou offrez-le en téléchargement gratuit depuis votre site ! Mais ne laissez pas un « éditeur » jouer avec comme bon lui semble, au mépris total de vos droits et en permettant au passage que des imbéciles se paient impunément votre tête ! J'écris « des imbéciles », bien qu'ils n'en soient pas tous, mais si vous avez pu prendre connaissance de quelques fiches de lecture, vous remarquerez que lesdits imbéciles existent bel et bien et que l'éditeur ne fait strictement rien pour les empêcher de sévir !

Que le comité de lecture soit amateur plutôt que professionnel n'est pas nécessairement une mauvaise idée, les amateurs étant ceux qui, en fin de compte, achèteront les livres ; mais quand les multiples inconvénients du système finissent par en occulter les quelques avantages, le doute n'est plus permis : c'est la foutaise la plus totale !

Que n'importe quel quidam émette un avis sur ce que j'écris ne me dérange pas. Qu'il dise qu'il n'aime pas, qu'il n'a rien compris ou n'en recommanderait pas la lecture à ses amis, je l'accepte bien volontiers. Mais avant de s'autoriser à critiquer mon style et à me remettre une « note littéraire », qu'il apprenne d'abord lui-même à écrire ! (Et à lire, pour certains.)

Les extraits de fiches de lectures que j'ai recopiés dans divers articles sur ce blog démontrent à suffisance le niveau de bêtise de certaines personnes et le complet mépris des auteurs affiché par l'éditeur, qui devrait copieusement filtrer les avis qu'il reçoit avant de les publier. Certaines fiches de lecture devraient filer à la poubelle directement ; quant aux gugusses qui les écrivent, ils devraient être bannis du Comité de Lecture Citoyen !

Mais ce que je viens d'apprendre, c'est le bouquet !
Des manuscrits inédits, fruits du labeur d'auteurs espérant réussir dans ce qui est pour eux une passion dévorante en temps et énergie, mis gracieusement à la disposition de plus d'un millier (si j'en crois les chiffres communiqués par l'éditeur) de quidams sans que l'auteur n'en sache rien et n'en ait nulle maîtrise, c'est vraiment le fin du fin !

Au bout du compte, le pauvre scribouillard, qui s'est engagé à ne proposer son texte à personne d'autre qu'à Les Nouveaux Auteurs pendant une période qui peut allègrement dépasser les six mois, voit donc lui échapper complètement la maîtrise de son manuscrit, exactement comme s'il l'avait publié lui-même sur son propre blog, mais sans bénéficier du moindre contrôle sur les événements ni de la protection de ses droits !

Voilà donc un pavé supplémentaire dans le terrain vague de cette maison d'édition pas comme les autres !

Bien entendu, si les chiffres ronflants du nombre d'exemplaires imprimés des romans lauréats des concours vous impressionnent, vous pouvez toujours tenter votre chance. Qui sait ? Peut-être ferez-vous partie des heureux élus touchant quelques maigres pour cent de droits sur les exemplaires réellement vendus (pour autant que l'éditeur vous l'avoue en toute honnêteté). Au bout de quelques semaines, votre œuvre sera de toute façon virée des rayons des libraires et, au bout d'un an, vous finirez en édition de poche vendue moitié moins cher que l'originale et ne vous laissant donc plus que quelques maigres centimes de droits à l'unité.

Vous ne pourrez en tout cas pas dire, si vous avez lu ceci, que vous n'aurez pas été prévenu.

Mais, comme tout filou le sait, tant qu'il y aura des pigeons, il se trouvera des gens pour les plumer.


Edit. 28/02/2013 :


Des précisions apportées par Karine dans les commentaires ci-dessous, ainsi que les informations publiées sur le blog de Nico, on peut supposer que l'éditeur procède encore par envois "papier" lorsqu'il s'agit de manuscrits à évaluer dans le cadre des concours, et par téléchargement libre pour les membres du Comité dans les autres cas.


Tout cela ne fait qu'ajouter à la confusion que LNA entretient quant à ses méthodes et me permet d'affirmer, une fois de plus, qu'en dehors des concours il n'y a rien à espérer de leur part ; et que lors des concours, seuls les lauréats sont édités "dans les règles" (grand tirage, bonne distribution, publicité).

63 commentaires:

  1. C'est curieux, en effet, que tout le monde ait accès au récit qu'un auteur envoie. Ça me paraît même à la limite de la légalité, si le site en question est bien déclaré comme un "éditeur"...
    Ce qu'on pourrait faire, du coup, pour occuper le très érudit Comité de Lecture, c'est leur envoyer Gonzo-le-Clown...

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    1. Je viens de tomber sur ce site après ma récente déconvenue suite à mon inscription au concours femme actuelle des Nouveaux Auteurs. J'avais envoyé un manuscrit que j'avais déjà édité à compte d'auteur (autant vous dire que c'est une perte de temps, d'argent et d'illusions). Je ressentais l'euphorie bien normale de quelqu'un qui se lance dans une nouvelle aventure, plein d'espoir. C'est vrai qu'ils enrobent bien leur truc: laisser une chance à tous d'être édités, ou tout du moins lus. Parce qu'écrire dans son coin, c'est certes du plaisir, mais partager, c'est bien aussi, et pas seulement avec un père psychorigide qui trouvera toujours que votre boulot n'est pas assez abouti, ou avec Tatie Maryse qui elle, fait uniquement une fixette sur les rares fautes d'orthographe qui restent après relecture. Bref, j'envoie mon travail en PDF. J'attends un mois, deux mois... entre deux, pour patienter, je lis leur dernier prix du polar...et je ne le termine pas, me demandant comment il a fait pour passer (à moins que je ne sois une lectrice incompétente). J'attends six mois, regardant ma boîte mail et leur site régulièrement. Et là, hier, boum! Uppercut ! En substance, on m'annonce que mon manuscrit a 0/10 car AUCUN LECTEUR NE L'A LU en six mois ! Ce qui signifie que lors de ces concours, même si vous faites partie des 150 préselectionnés sur 600, vous n'êtes pas sur d'être seulement lu et évalué ! Ce prix littéraire n'est donc pas une histoire de talent mais uniquement de chance (ou de magouille???) Les Nouveaux Auteurs m'ont enlevé ce qui me restait d'illusion, je ferai donc partie des Nouveaux Autistes et resterai seule face à mon PC.
      De toute façon, actuellement, à moins de s'appeler Depardieu ou Renaud et de poser à poils en couverture de mémoires écrites par quelqu'un d'autre, ou d'être dans le cercle très fermé et familial des éditeurs, il est impossible de faire sortir un bouquin. C'est le principe de l'égalité.

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    2. Hélas ! Oui, c'est la triste réalité : beaucoup d'appelés, peu d'élus. Votre mésaventure avec LNA montre une nouvelle fois à quel point il faut "savoir se vendre".
      Écrire est une chose, diffuser et vendre en est une autre ; et nous sommes très rarement compétents dans les deux domaines. Sinon, les éditeurs n'auraient pas besoin des auteurs et vice-versa.
      Peut-être que votre manuscrit ne possédait pas un titre et un résumé suffisamment racoleurs...
      Quant à votre commentaire au sujet des ouvrages ayant obtenu un prix, je le partage en ce qui concerne les polars que j'ai lus : ce n'est pas parce qu'ils ont reçu un prix qu'ils sont bons. Et ça ne concerne pas uniquement LNA. D'autres éditeurs sont dans le même cas.
      Personnellement, je n'aime pas les polars : c'est bourré de clichés, généralement pauvrement écrit et bons à oublier aussitôt qu'on les a lus (à condition d'arriver au bout). Je me demande pourquoi les gens aiment ça, mais la réponse est sans doute à mettre en parallèle avec celle qu'on donnerait à la question de savoir pourquoi les gens aiment les hamburgers, les pizzas, les frites...
      Finalement, à mon avis, le polar est à la littérature ce que le fast-food est à la gastronomie.

      Encore merci pour votre témoignage !

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    3. Bonjour Lise,
      Je suis lectrice chez Nouvelles Plumes et depuis peu, mon identifiant est aussi valable chez NA.

      Il y a beaucoup de romans en téléchargement, donc il faut avoir un titre accrocheur qui donne envie de lire le résumé et un résumé qui donne envie de lire le manuscrit.

      Ils laissent en moyenne les manuscrits deux mois, et prolongent pour ceux qui ont eu peu de téléchargements.

      Perso, j'élimine d'emblée ceux qui ont des fautes dans la présentation.

      C'est un peu comme lorsque je suis dans une librairie, si la quatrième de couverture me plaît, je vais acheter le livre.

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  2. Remarque, quand tu tapes "avis les nouveaux auteurs", c'est pas triste ! T'es pas le seul à pas être content, on dirait...

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    1. J'ai signé dernièrement avec un éditeur. Or, je retrouve mon livre sur le site des nouveaux auteurs avec des commentaires débiles non fondés sur une lecture approfondie. J'ai décidé de porter plainte s'ils ne retirent pas tout ça immédiatement. Voyez leur site, il est bien spécifié: Conformément à la loi Informatique et Libertés (Loi N°78-17 du 6 janvier 1978) déclaration N° 1267724, nous vous informons que la collecte des informations dont la saisie est obligatoire, est nécessaire au traitement de vos données. Vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression des données vous concernant. Vous pouvez l'exercer en adressant un e-mail à : webmestre@lesnouveauxauteurs.com.
      Impossible bien-sûr de communiquer à cette adresse! Si tous les mécontents de ces pseudo editeurs portent plainte en réclamant un préjudice, nous pouvons assainir la toile.

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    2. Si vous trouvez votre livre sur leur site, c'est que vous le leur avez proposé, à un moment donné. Si vous avez bien lu leurs conditions d'utilisation, vous aurez constaté qu'ils s'arrogent une certaine exclusivité (notamment dans le cadre des concours) tant que les résultats ne sont pas publiés. Ensuite, vous pouvez demander, s'il n'a pas été retenu, le retrait de votre manuscrit. Vous en disposez alors à votre guise ; et si un autre éditeur est intéressé, il n'y a, légalement, pas de problème. Vérifiez bien que vous avez suivi ce processus.
      Cela mis à part, votre témoignage corrobore ce que j'ai vécu et ce que d'autres m'ont rapporté : la communication avec cet éditeur est très difficile, le site n'est mis à jour que très très épisodiquement ; et il convient d'insister afin de faire valoir ses droits.
      Merci pour votre message.

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  3. en effet, à ce compte-là, mieux vaut 1000 fois l'auto-édition sur papier ou sur un blog...
    consternant de malhonnêteté.

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    1. Malhonnête, certainement ! Ce processus n'est pas annoncé ; or, il viole le droit d'auteur, puisqu'il n'y a pas de contrat cédant les droits de diffusion. Or, les manuscrits sont, en quelque sorte, publiés puisque d'une part ils sont laissés à disposition des inscrits (cercle privé) et n'importe qui peut s'inscrire à condition d'en faire la demande (donc on sort d'un cercle privé et il n'y a plus aucun contrôle).

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    2. Bonjour,
      Je constate, à la lecture des articles et des commentaires que "les Nouveaux Auteurs" font couler beaucoup d'encre, en bien comme en mal.
      Permettez-moi d'apporter ma pierre à votre édifice, puisque je suis l'une des auteures publiée par les NA, avec une appréciation globale, pour mon roman, de 8,57, et d’excellentes critiques (mon histoire a même fait pleurer certaines de mes lectrices) ce qui, somme toute, me semble pas mal. J'ai donc remporté en 2012 l'un de ces concours, et décroché une publication numérique seulement, car, semble t'il, ma note n'était pas suffisante pour bénéficier d'une publication papier. On m'a dit que peut-être, plus tard... j'attends toujours !
      Mon livre a bel et bien été publié (avec 6 mois de retard) en version numérique sur tous les supports possibles : Fnac, Amazon, France-Loisirs, chapitre.com etc... et il s'y trouve toujours. Bien qu'on ne m'aie absolument pas consultée, je trouve l'image de la couverture très jolie, et en accord avec la teneur de mon roman. Mais, hélas, c'est à peu près tout ce que j'ai pu trouver de positif chez cet éditeur. Je n'ai bénéficié d'aucune promotion, sauf celle de paraître au catalogue de France Loisirs, ce qui, entre nous, ne m'a absolument rien rapporté de concret. Je n'ai pas eu de séances de signatures, puisque mon livre n'était disponible qu'en virtuel. Au bout de 3 ans, j'ai fini par obtenir mon état des ventes, qui se montait à un peu plus de 500 téléchargements. Je n'ai touché, en émoluments, que... 11 € ! Un roman, c’est beaucoup de temps, de travail et d’investissement personnel. On y met toute son énergie pour, finalement, dans mon cas, des clopinettes. Puisque j’ai cédé mes droits sur ce livre, il continue donc d’être vendu, aux environs de 8 €. Ce qui, si vous faites le calcul, rapporte tout de même un petit pécule, certes, infime, à l’éditeur et aux plates-formes, et… rien à l’auteur !
      M’étant engagée pour 3 livres (ni 5 ans, ni 5 livres), j’ai envoyé un second roman au comité de lecture, puisqu’il faut en passer par là, afin de le faire évaluer, et poursuivre mon engagement avec eux, étant donné que j’étais liée. J’ai envoyé ce livre en 2014. Nous sommes en 2016, et, malgré mes rappels, je n’ai jamais eu aucun retour de cet ouvrage. Il n’a, semble t’il, jamais été évalué. Et, bien entendu, durant tout ce temps, je n’ai pas pu le proposer ailleurs, puisqu’ils avaient l’exclusivité de mes 3 prochains romans.
      Dégoûtée, j’ai fini par demander l’annulation de mon contrat d’édition. Cette annulation ayant été acceptée d’un commun accord, je ne suis donc plus engagée envers les NA.
      Mon troisième roman se termine actuellement. Mais après trois loupés (2 romans aux NA + un recueil de nouvelles dont j’ai cédé les droits également à une autre maison de pseudo édition « à compte d’auteur » et qui, lui, m’a rapporté 14 € la première année, puis plus rien depuis), j’arrête définitivement avec ce genre d’éditeurs qui se veulent « à compte d’auteur ». A défaut de trouver un « grand » éditeur qui succomberait au charme de mon écriture, je vais me tourner, tout à fait lucidement et, cette fois-ci en toute connaissance de cause, vers l’autoédition. Au moins conserverai-je mes droits d’auteur, et toucherai-je le fruit de mes petites ventes, déduction faite des frais d’édition. Comme je suis nulle niveau communication, je ne me fais aucune illusion, et je sais que mes ventes ne vont pas exploser les chronos. Non. Mais après ces déconvenues, j’ai trouvé ma vitesse de croisière : j’écris pour moi, pour me faire plaisir, parce que c’est ce que j’aime. Si je vends quelques livres, j’en serai très fière. Si non… ma foi, tant pis. Le monde ne s’arrêtera pas pour autant de tourner !

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    3. Marie Provence, votre témoignage est touchant autant que soigneusement rédigé. Vous valez certainement bien davantage que l'aumône qui vous a été généreusement offerte par votre éditeur. À ce tarif, l'autoédition est incontestablement plus avantageuse, même en ne vendant qu'une dizaine d'exemplaires, ce qui illustre bien à quel point ces soi-disant éditeurs se paient notre tête !
      Je me suis déjà exprimé, sur ce blog, au sujet de l'édition "sur support numérique". La confier à quelqu'un d'autre, c'est encore plus aléatoire que de signer pour une édition sur papier.
      Le support numérique, vous pouvez faire cela vous-même : offrez des extraits de votre roman sur un blog, sur les réseaux sociaux... et proposez, pour une somme modique, le fichier complet en format .pdf ou e-pub, à envoyer par courriel.
      Enfin, écrire pour vous, pour vous faire plaisir, c'est un choix intelligent qui vous évitera de vous prendre inutilement la tête pour des gens qui n'en valent pas la peine.
      Je vous souhaite beaucoup de plaisir dans la voie que vous avez à présent choisie.

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  4. Inscrit toi sur le Co-Lecteur ou Cocyclics (pour la SFFF):
    beta lecture sans mise à disposition

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  5. Ils devraient se rebaptiser "Les Nouveaux Bibliothécaires" (ou "Les Nouveaux Arnaqués" pour conserver le sigle), parce que là, pour le coup, c'est une vaste opportunité de bouquinage gratuit. Et sans avoir à bouger de chez soi par-dessus le marché.
    C'est légal, ça ?

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    1. Oui, c'est ça qui m'étonne, l'aspect légal...

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    2. L'auteur qui confie son manuscrit à un éditeur pour lecture en vue de, peut-être, obtenir un contrat d'édition, ne cède aucun droit de diffusion de son oeuvre. Il n'y a pas de contrat. Même selon les "conditions" imposées par Les Nouveaux Auteurs, il n'y a pas de cession de droits tant qu'il n'y a pas de contrat. L'auteur s'engage à ne proposer son manuscrit à aucun autre éditeur pendant la durée d'évaluation, c'est tout.
      À première vue, le processus me semble illégal ou, à tout le moins, très abusif.

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  6. Bonjour Ludo

    Merci pour cet éclairage édifiant sur cette pseudo maison d'édition. J'ignorais par exemple que le comité de lecture s'étendait à l'ensemble des membres du site. Ce n'est pas tant le fait qu'un paquet de gens puisse se refiler mon roman qui me gène ( j'ai pris soin de faire protéger ce dernier et je l'ai même mis en téléchargement libre sur un site communautaire) mais la malhonnêteté des Nouveaux Auteurs qui prétend s'appuyer sur un comité de lecture "restreint" pour légitimer ses choix éditoriaux. Comme tu l'as dit Ludovic, si c'est pour être lu par tout le monde, autant poster ses oeuvres sur un blog. Mon roman n'a jamais reçu d'avis, mais quand je lis les "perles" collectées dans un précédent article, je me dis qu'après tout c'est pas plus mal. Ça ferait presque rire si ça ne touchait pas au fruit d'un travail de plusieurs mois voire de plusieurs années.

    Nico

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    1. Merci pour ton message, Nico.
      Ce genre d'aventure, on en revient.
      On en revient bredouille, surtout, comme toi et moi, mais sans doute nanti d'une expérience supplémentaire. Avec le recul, je me dis que c'est mieux ainsi et, si j'avais su jadis ce que je sais maintenant, je me serais totalement abstenu. Je l'ai fait avec circonspection, mais en me disant que ça ne me coûterait rien.
      Ceux qui ont "réussi" (les lauréats) là-bas n'en sont pas devenus célèbres pour autant. La "reconnaissance" reçue paraît bien éphémère, d'ailleurs. Quelques semaines en librairie, puis on végète et, l'année suivante, c'est l'édition de poche (on peut voir ça sur Amazon, par exemple).
      Quant aux fiches de lecture, c'est cinquante pour cent de lieux communs, dix de bêtise, dix de méchanceté et le reste c'est n'importe quoi.
      Comment LNA pourrait-il ouvrir l'accès aux manuscrits sélectivement parmi ses inscrits ? Tout se passant désormais pas Internet, pourquoi pas envoyer un manuscrit et racoler quelques potes sur le Web pour qu'ils s'inscrivent au comité... etc.

      Tout bien pensé, on peut préférer à ce foutoir les refus polis et formatés des éditeurs "traditionnels".

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    2. J'ai eu moi aussi hélas, quelques déconvenues avec ces pseudo-éditeurs qui proposent des contrats à compte d'auteurs. La 1ére fois avec Edilivre qui continue à afficher sur son site l'intégralité de mon 1er roman en numérique, sans m'en avoir avertie. La 2éme fois, avec "Les Sentiers du Livre Editions". Je n'ai pas touché un centime et maintenant mon livre a disparu de leur catalogue en ligne tout comme mon nom d'auteure. Inconnue au bataillon. Je me suis faite avoir et je n'ai pas l'intention de récidiver. Par contre, par rapport à Edilivre, il y a peut-être un moyen d'agir. Si quelqu'un d'un peu moins bécasse que moi peut me renseigner, merci!

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    3. Bonjour, Xinia,

      Pour Edilivre, il convient de lire attentivement le contrat que vous avez signé. Concernant leurs publications sur papier, il me revient qu'il n'y avait pas de problème particulier pour mettre fin à la convention.
      Pour la publication en numérique, je n'ai pas d'informations, mais je présume que comme vous en êtes l'auteur, vous pouvez afficher l'intégralité de votre roman sur leur site. J'ai l'impression par contre que d'autres visiteurs n'ont accès à la totalité de l'ouvrage que lorsqu'ils se sont acquittés d'une certaine somme.
      Quoi qu'il en soit, restez prudente avec les deux "éditeurs". Vérifiez une nouvelle fois vos contrats et assurez-vous d'y avoir mis fin dans les règles avant de proposer ou diffuser les mêmes romans ailleurs. Vérifiez aussi que vous n'avez pris aucun engagement en ce qui concerne vos futures productions.
      Bon courage ; et souvenez-vous que pour croître, il est bien souvent nécessaire de se planter.

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  7. Bonsoir Ludovic.
    Merci pour commencer, car ton lien sur mon blog à propos des Nouveaux Auteurs a fait exploser mes stats de visite ! Ensuite, pour faire le pont avec la grande aventure de la publication (à compte d'éditeur, cela va sans dire) je t'invite à lire le commentaire que m'a laissé un auteur de polars. Je me faisais peu d'illusion quant à être publié, mais son point de vue a éteint mes dernières braises d'espoir ! Si, comme il dit, le seul moyen de se faire un trou dans l'édition c'est de fréquenter le Paris branché voire bécoter avec l'éditeur ou l'éditrice, alors je préfère garder mes écrits pour moi.
    Nico

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    1. Ha, ha, ha ! Bon, c'est peut-être aussi un éditeur pourri, comme explique Stoni dans cet article :
      http://stoni1983.over-blog.com/article-le-profil-de-l-editeur-pourri-comment-l-eviter-un-dossier-complet-109465869.html
      Parce qu'un éditeur sérieux ne va pas diffuser une merde parce que l'auteur est jolie et veut bien coucher. Par contre, un éditeur minable, ça doit sans doute lui donner l'illusion d'avoir de l'importance.
      Merci pour ton message.
      Bonne continuation.

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  8. Cher Ludovic,

    Je tiens tout d'abord à vous féliciter pour votre blog, j'ai trouvé plusieurs de vos articles très instructifs. J'aimerais toutefois apporter mon témoignage.
    En effet, j'ai soumis mon manuscrit à un concours organisé par les éditions Les Nouveaux Auteurs et j'ai eu le plaisir de pouvoir "discuter" avec certains de mes lecteurs. Ceux-ci ont reçu mon manuscrit imprimé et relié par La Poste, mon mansucrit n'étant pas accessible au téléchargement. Il semblerait que, dans le cas des concours, la procédure soit celle-ci. Par contre, si l'on envoie un mansucrit pour appréciation, celui-ci sera accessible à tout le comité de lecture par téléchargement. C'est le jeu, personne n'est obligé de s'y soumettre, les conditions sont annoncées dès le début, à l'auteur de faire son choix. J'espère avoir apporter une petite lumière. Je vous souhaite une bonne continuation !
    Karine

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    1. Merci pour votre témoignage intéressant, Karine.
      J'aimerais toutefois vous poser une petite question : votre participation au concours, en quelle année était-ce ?

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    2. Bonjour Ludovic,

      J'ai participé deux années de suite avec mon premier roman (2011- 2012), et je participe cette année avec le deuxième (résultat courant mars).

      Karine

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    3. Merci pour ces précisions, Karine. Bonne chance à vous !

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  9. Bonjour Ludovic,

    Je cherchais des informations sur de nouveaux auteurs, je pianote donc sur Google et je tombe sur le site des "N.A"...ok et juste en dessous, vos articles..intéressant...du coup je laisse tomber l'idée de contacter les "N.A", je lis vos articles, les commentaires et finalement c'est à vous que je décide d'écrire.
    Je découvre et j'apprécie beaucoup vos articles, mais vous allez sans doute trouver ma démarche un peu décalée par rapport aux autres commentaires.
    Voilà, en fait je ne suis ni auteur,je ne fais pas non plus partie d'une maison d'édition. Non, en fait je suis en création d'entreprise, j'espère ouvrir ma galerie d'art en mai ou juin de cette année...le rapport? ah oui quel rapport avec le monde de l'édition?
    Dans cette galerie je souhaite promouvoir plusieurs arts, dont la littérature, les nouveaux auteurs en fait et je cherche la meilleure façon de le faire.
    Proposer à la lecture des livres déjà édités en m'inspirant du site "N.A"? Et après lecture de vos articles me sentir "complice d'un abus d'auteurs"...non, là ça ne me dit plus rien...
    Par contre, mettre à disposition dans la galerie de l'auto édition, ou des manuscrits, sans promesse de célébrité, mais juste une porte ouverte...possible ou non?
    L'idée est à développer...là je compte sur vous, vos commentaire, pour m'aider...
    Merci
    Stéphanie

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    1. Bonjour, Stéphanie,

      Merci pour votre appréciation sur mes articles.
      Je ne trouve pas votre démarche "décalée", mais au contraire intelligente, pas parce que vous vous adressez à moi, mais parce que vous tentez de rassembler des informations avant de vous lancer dans quelque chose.
      La vente, le commerce en général, je n'y connais pas grand-chose et les mauvaises langues diront qu'il n'y a pas que dans ce domaine-là que mon ignorance fait trempette.
      Je vous livre donc plutôt mon ressenti qu'un quelconque conseil.
      Une galerie d'art, selon moi, ce n'est pas une librairie. Les oeuvres qu'on y présente sont, sauf exception, des créations uniques. Le galeriste (si le terme est correct) met à la disposition des auteurs un espace d'exposition qui leur permettra - peut-être - de vendre le fruit de leur labeur.
      Le libraire propose à la vente des produits stockables et produits à l'identique en des quantités qui n'ont rien de commun avec les oeuvres d'art, même si on peut considérer qu'un écrivain est un artiste, au sens créatif du terme, alors que l'éditeur et le libraire sont des boutiquiers.
      Mettre dans votre galerie des livres déjà édités n'aurait, à mon avis, guère de sens ni même d'intérêt. Prévoir par contre un "espace dédié à des auteurs auto-édités" me semblerait plus cohérent. Comment présenter la chose ? Certains auteurs sont des artistes multitâches, qui peignent, sculptent, dessinent, illustrent. Cette partie de leur talent pourrait peut-être leur être utile dans le cadre d'une présentation de leur travail...
      Les auteurs concernés ne pourraient probablement être que des auteurs locaux, mais ce n'est pas un mal, au contraire.
      Comme dirait Laspalès : "c'est vous qui voyez".

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  10. Bonjour,

    Je vois, je vois...Monsieur Laspalès.

    Merci beaucoup de votre réponse Ludivic, effectivement je pencherai plutôt pour de l'auto-édition. C'est une bonne idée de voir ça avec les artistes locaux, cependant j'essaie de trouver si il existe un site qui pourrait répertorier tous ces "auto-éditeurs"...jusque là je ne trouve rien, où se cachent-ils donc?
    Et il n'y a pas de honte à ignorer quelque chose, nous sommes tous ignorant dans un domaine...de mon propre avis (qui n'est que le mien) tout s'apprend, si peu qu'on s'y intéresse...

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    1. Oups!!
      Signé Stéphanie

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    2. Stéphanie, vous posez le doigt sur le problème des auteurs auto-édités : comment se faire connaître ?
      Voilà pourquoi l'auto-édition est un bon choix pour l'auteur qui veut se faire plaisir, garder une trace de son travail et en faire profiter son entourage. Au-delà, c'est un problème de marketing. Tout le monde n'est pas doué pour ça. Et, souvent, quand on est doué pour une chose, on ne l'est pas pour l'autre.
      Si l'éditeur a besoin d'auteurs, c'est parce qu'il ne peut pas écrire lui-même ce qu'il a envie de vendre. Et si l'auteur a besoin de l'éditeur, c'est parce qu'il est incapable d'assurer lui-même la partie commerciale du travail.
      Vous pouvez sans doute étendre le principe au peintre et au galeriste...

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    3. Tout à fait,
      Mais si je cherche de nouveaux artistes ou même connus, je pianote sur le net et je trouve des sites qui référencent des peintres, sculpteurs, etc...avec les sites perso associés.
      Alors pourquoi pas la même chose pour les "auto-édités"?...
      Si cela existe et que quelqu'un lit nos commentaires, je jette un "HELP" général...
      Vous aviez raison, être auto-édité doit demander beaucoup d'énergie et il me faut trouver une solution. Comme vous le disiez certains artistes peignent, sculptent, écrivent..je vais donc essayer par le biais de mes contacts de dénicher les "auto édités" cachés quelque part sur ce département ou ailleurs.
      Merci beaucoup Ludovic d'avoir prêter tant d'attention à ma "requête" qui se transforme en "quête" dirait-on...
      Stéphanie

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  11. Bonjour Ludovicmir,
    je ne pense pas que l'on puisse exiger des nouveaux auteurs qu'ils évaluent et communiquent avec tous les auteurs prétendants; ce n'est pas parce que cet éditeur se concentre sur les premiers romans qu'il fait du social. Il fait bel et bien du business et tente donc de repérer les perles au milieu d'un océan d'oeuvres médiocres, lacunaires, ou plus simplement anodines. Tous les éditeurs vous diraient (si vous le interrogiez) que pour trouver une belle oeuvre, ils doivent d'abord s'en farcir mille mauvaises. Et ce n'est pas parce qu'ils trouvent votre oeuvre publiable qu'il la publieront. Lancer un nouvel auteur est toujours une opération risquée, donc l'éditeur ne peut promouvoir que de rares auteurs en devenir, délaissant ceux qui, avec un peu d'huile de coude, pourraient se mesurer à eux mais qui, faute de temps ou d'une aide objective, ont fourni un travail PRESQUE TRES BON. Ensuite, pour ce qui est de la célébrité que vous évoquez en parlant des lauréats, ce serait carrément utopique de penser qu'on a plus de chance d'y parvenir chez un grand éditeur. Un grand éditeur qui accepte votre premier roman va certainement mettre en place 300 exemplaires et ne s'en occupera pas plus, car ses auteurs stars accaparent toute son attention et tout son porte monnaie. Et si l'on souhaite acquérir une renommée en tant qu'écrivain, je pense qu'il faut accepter de travailler dur de longues années pour cela. Rares sont les premiers romans qui ont fait sensation et ont permis à leur auteur de faire fortune. La plupart (parmi les plus grands noms de la littérature) ont "galéré" au début, comme on dit. Les NA sont une petite porte qui mène dans le grand hall de l'édition, c'est un chemin comme un autre, qui comporte ses contraintes ou ses embûches. Que tout le monde réalise enfin qu'il n'existe aucun chemin pavé d'or.

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    1. Bonjour, cher Anonyme,

      En prenant connaissance de votre intervention, je me demande si vous avez lu l'ensemble de mes articles consacrés à cet éditeur et au monde de l'édition en général. Si vous l'aviez fait, vous auriez remarqué que je n'ai jamais écrit qu'on avait plus de chances de devenir célèbre en étant édité par une maison plus traditionnelle que celle-là.
      Ce que je reproche aux NA, c'est d'essayer de faire croire à tout auteur non encore édité que c'est facile et à la portée de tous, point sur lequel nous sommes parfaitement d'accord.
      Mais étant donné que cet éditeur se vante de mieux respecter les auteurs en leur offrant des fiches de lecture personnalisées plutôt que des lettres-type dépourvues d'explications utiles, qu'il tienne donc ses engagements.
      J'ai constaté d'autre part que cet éditeur a fait signer un tas de gens pour gonfler son catalogue, mais que seuls les lauréats des concours font l'objet d'une véritable édition avec publicité et distribution en librairie.

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  12. Bonjour cher Ludovic Mir,
    en réalité, détrompez-vous, j'ai bien parcouru votre blog et j'y ai lu des choses intéressantes, utiles à tout auteur aspirant. Ce qui me gène c'est que j'ai la sensation que vos articles sont empreints d'une "subjectivité engagée" (pourrait-on dire), comme dans ces articles assez nombreux finalement à travers lesquels vous fustigez les NA. Je ne crois franchement pas que leur démarche soit mensongère, ni irrespectueuse, car à aucun moment les NA (puisque l'on parle d'eux) ne prétendent vous mener à la célébrité. Les NA disent quoi: qu'ils sont spécialisés dans les auteurs non encore publiés et qu'à ce titre, un auteur aspirant s'il est doué, à toutes ses chances d'être publié. En d'autres mots, c'est la loi du mérite qui règne, et non pas celle du copinage ou du pur marketing comme c'est souvent le cas dans le milieu de l'édition. Vous avez néanmoins raison de soulever la problématique de la propriété intellectuelle dans votre article, car en effet si certaines oeuvres sont consultables par un grand nombre de lecteurs et en format PDF, c'est préjudiciable pour leurs auteurs. Je ne prétends donc pas que leur système est parfait. Il a ses lacunes, comme tous les systèmes. Mais je pense vraiment que les NA offrent une réelle opportunité d'être édité. D'autre part, après m'être encore penchée dessus, fouinant sur internet, j'ai un autre argument à avancer: quand vous dites qu'aucun lauréat n'a vraiment réussi à se faire un nom, je peux vous prouver le contraire, il semblerait en effet que Laurent Guillaume ait vendu son Mako pour adaptation cinématographique à Olivier Marchal, et qu'en ce moment ils bossent ensemble sur le scénario d'une nouvelle série pour Canal+ (dixit Olivier Marchal lui même). Si ce n'est pas un début fort prometteur, je ne sais pas ce que c'est. J'ajouterais que Le roman de l'an mil de Ramon Basagna avait été choisi par France Loisirs pour intégrer leur catalogue et ne s'y est pas trop mal vendu. Enfin David Hepburn avait quand même vendu son premier livre à plus de cinquante mille exemplaires si l'on en croit wikipedia, ce qui, pour un premier roman, est inespéré. Et quant à la distribution, personnellement je vis dans le sud ouest de la France, et j'ai vu récemment des bouquins des NA au Carrefour du coin, et chez le libraire du coin. De toute façon, leur distributeur est Editis l'un des plus gros de France.
    Encore une fois, un éditeur n'est pas un papa, c'est le patron de l'écrivain, à chaque écrivain aspirant de se prendre en charge, de donner le meilleur de lui-même et de savoir ce qu'il veut. A lui de faire ses choix, vous ne croyez pas?

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    1. Bonjour, chère Anonyme,
      Vos interventions me laissent perplexe. D'une part, parce que vous indiquez n'être pas d'accord avec moi et d'autre part parce que votre argumentation va dans le sens de la mienne à une seule exception près : vous aimez bien cet éditeur (peut-être avez-vous eu une expérience positive ?), tandis que moi je ne l'aime pas.
      Les éditeurs qui "racolent" des auteurs, ça me semble toujours suspect.

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  13. Bonjour Ludovic Mir,
    en fait je crois qu'on n'arrive pas à se comprendre. Pour en revenir à notre échange, je ne suis d'accord avec vous que sur un point, du moins à ce stade: la problématique de la propriété intellectuelle. Il est évident que ce point serait à revoir dans leur système, ce qui peut être sera fait un jour, je pense que l'entreprise tâtonne encore un tantinet parce qu'elle est très jeune. Mais, si l'on se réfère à leurs quelques succès, on peut penser qu'un bon esprit l'anime et qu'elle est fort prometteuse. En ce qui concerne ce que vous appelez "le racolement", je vous trouve extrêmement sévère. Toute entreprise en démarrage prospecte. Et là plupart des entreprises installées ont un budget consacré à la publicité. Si les grandes maisons d'édition se gardent de faire de même c'est parce qu'elles sont submergées de demandes et n'ont plus guère besoin de se faire connaître. Elles ne démarchent que pour vendre leurs bouquins, étant donné qu'elles ont toutes un vivier d'écrivains suffisant. Si vous vous rendez sur le site de Mireille Calmel (aujourd'hui un des écrivains phares de XO) et que vous parcourez sa biographie, vous vous apercevrez qu'elle explique en détail comment elle a connu Bernard Fixot. Celui-ci faisait l'objet d'un article de presse à l'occasion du lancement de sa maison d'édition qui aujourd'hui est très prospère. C'était donc aussi en quelque sorte un appel à manuscrits (d'ailleurs lui même aime à se décrire comme un découvreur de talents, il laissait donc amplement la porte ouverte aux nouvelles plumes), même si lui était ce qu'on appelle un vieux de la vieille dans le milieu de l'édition, puisqu'avant ça il était chez Robert Laffont (il me semble).
    Ce dont il faut s'assurer avant tout lorsque l'on cherche un éditeur, c'est de signer un contrat à compte d'éditeur, quit à appeler la SGDL si on doute d'une clause. Ensuite, il faut que le courant passe entre l'éditeur et soi, puisqu'il devient partenaire et patron du projet. Voilà ma vision des choses, mais je peux concevoir que l'on ait pas la même. En tout cas, je vous souhaite une excellente continuation dans votre projet d'édition. Au plaisir de vous lire un jour, l'inconnue du net.

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  14. Bravo et merci pour cette synthèse. En lisant le règlement pour le prix VSD, l'an dernier, je m’étais rendu compte que j'acceptais sans réserve toutes les conditions générales, lesquelles ne me permettaient plus de disposer de mes droits "basiques" sur mon travail. J'avais choisi de renoncer.
    Depuis, je suis devenu membre du comité de lecture, j'ai reçu des manuscrits imprimés, mais effectivement accompagnés de l'information sur la nouvelle option de lecture "au choix" par téléchargement. Je peux effectivement télécharger ce qui me chante.
    Pour ce qui concerne les appréciations, je suis exactement du même avis : un tri sélectif s'impose. Il est même inquiétant pour un auteur d’être soumis aux aléas d'un tel comité de lecture.

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    1. Pour pouvoir trier, il faut s'en donner les moyens, qui seraient, entre autres :
      1- S'assurer que le roman a bien été lu.
      2- Vérifier que les commentaires sont bien en rapport avec ledit roman.
      3- Éliminer les commentaires manifestement débiles, insultants ou sans mesure.

      Difficile à mettre en pratique par LNA. Raisons :
      1- Pour que les responsables chez LNA sachent que le roman a été lu, il faudrait qu'ils vérifient ce qu'on raconte dans le résumé. Soit en ayant lu eux-mêmes (ce qui rendrait caduc le principe de faire faire gracieusement par des amateurs ce pour quoi il faudrait rétribuer des professionnels), soit en opérant des comparaisons entre les résumés donnés par plusieurs lecteurs, ce qui exige qu'il y en ait effectivement un certain nombre.
      2- Sinon, les commentaires ne servent à rien. Pour dire "j'ai bien aimé", pas besoin de remplir une fiche de lecture.
      3- Éliminer est forcément arbitraire et sujet à caution. La facilité est donc de tout accepter.

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  15. Bonjour Ludovic,
    Les éditions Persée ou Mélibée font aussi du "racolage" auprès de nouveaux auteurs ; pourtant leurs pratiques me semblent correctes. Ai-je loupé quelque chose à leur sujet ?
    Cordialement.

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    1. Bonjour, Thoutmes,
      Ces gens que vous évoquez sont, au pire, dans le genre "Baudelaire", "Benevent" et consorts, qui racolent de "nouveaux auteurs" sans dire exactement de quoi il retourne. Dans les faits, ils acceptent assez rapidement votre manuscrit et proposent de le publier moyennant une participation financière qu'ils appellent pudiquement "frais de maquette". C'est de l'ordre de deux à trois mille euros, en général.
      Il y a aussi d'autres éditeurs soit-disant "à compte d'éditeur" qui racolent aussi, mais vous éditent uniquement à la demande (autant dire que personne ne demande rien, sauf l'auteur lui-même qui achètera quelques exemplaires pour ses potes). Souvent, soit ils vous obligent à acheter vous-même un certain nombre d'exemplaires (vingt, trente...), soit ne vous paient pas de droits s'ils n'atteignent pas un montant minimal.
      À ce compte-là, n'importe quel gus peut se targuer d'être éditeur.
      Merci pour vos messages, en tout cas.

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    2. Et merci à vous pour ces précisions, souvent bien dissimulées au fin fond des conditions générales, ce qui exige un fastidieux travail de lecture...

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    3. J'ai fait partie du comité de lectrue pendant trois ans. Je puis vous affirmer que j'ai lu, annotés, critiqués, corrigés tous les manuscrits qui me sont parvenus.
      J'avais parfaitement conscience de l'importance que cela représentait pour l'auteur. Membre de jury non professionnel dans de nombreux prix littéraires nationaux, il ne me serait jamais venu à l'idée de "saboter" par négligence intellectuelle un manuscrit sous prétexte qu'il s'agissait des nouveaux auteurs.
      Maintenant le format PDF ne me convient pas du tout, et je mets fin à cette expérience malgré tout ienrichissante.

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    4. Heureusement, en effet, qu'une grande partie des membres du "comité" sont des gens sinon compétents, du moins polis et respectueux du travail des auteurs, et qui s'expriment dans un langage correct.
      Vous avez sans doute fait ce que les auteurs attendaient de vous : critique constructive et polie. Tout le monde n'est pas comme ça, hélas !
      Merci pour votre message.

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  16. C'est pas un éditeur pourri, après enquête j'ai trouvé plusieurs auteurs qui ont commencé chez eux et on été parachutés dans de grandes maisons d'édition et ont même reçu des prix!
    - Laurent Guillaume est chez Denoël
    - Valentin Musso est chez le Seuil
    - Agnès Ledig est chez Albin Michel (ac son 2° roman elle a gagné le Prix Maison de la Presse)
    - Hervé Jourdain est chez Fayard (avec son 2° roman il a gagné le Prix du Quai des orfèvres).

    La seule verrue des nouveaux auteurs est la transmission des pdf. c'est clair que ça c'est un gros gros problème. Il devrait publier numériquement sur Calameo.

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    1. Où ai-je écrit que cet éditeur était pourri ?
      N'ai-je pas écrit, par contre, que pour espérer quelque chose chez eux, il fallait bénéficier d'une vraie promotion comme en bénéficient les lauréats de leurs concours ?
      Et, pour les quelques noms que vous citez (et encore : Valentin Musso... euh...) de gens qui ont su rebondir et s'en tirer (et se tirer ailleurs, apparemment), combien de soi-disant édités végètent toujours au catalogue LNA ?
      Enfin, si LNA était un si bon éditeur, pourquoi donc a-t-il laissé filer à la concurrence certains auteurs apparemment à succès ?
      Je vais vous dire pourquoi : parce que chez LNA, le but est de tirer un maximum de profit en éditant sans trop de frais des primo-auteurs pas trop exigeants sur le montant de leurs royalties. Sans cela, pourquoi auraient-ils filé ailleurs que chez l'éditeur qui les a fait connaître ?
      Alors, pourri, LNA ? Certainement pas ! Mais globalement médiocre, ça, oui.

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  17. Bonjour,
    Bien heureux de prendre le train en marche et apporter ainsi mon expérience et mon grain de sel sur le sujet
    J'ai envoyé en 2011 le manuscrit de mon roman aux nouveaux auteurs pour participer à un concours.Sélectionné parmi 300 candidats. retenu dans le carré des dix. Puis plus rien.
    Je représente mon manuscrit revisité et corrigé pour satisfaire à des remarques que je juge pertinentes à part des critiques désobligeantes et stupides d'un lecteur ne sachant pas aligner deux mots de français correct. Resoumission de mon manuscrit : coup de coeur et bonnes critiques tout de même, mais j'apprends que mon roman ne sera jamais publié parce que trop d'abandon de lecture ?!? Nous sommes fin 2013 je représente le même manuscrit rerevisité une dernière fois au concours Femme Actuelle 2014. Un courriel hier m'apprends que mon manuscrit n'est pas retenu :

    Le voici :

    Nous vous remercions pour votre envoi de manuscrit, mais votre livre xxxxxxxxxxxx
    ne fait pas partie des 115 manuscrits évalués sur les 803 reçus pour cette édition 2014.

    Vous concernant, la (ou les) raison(s) principale(s) de non-sélection est (sont) :

    Nombre de caractères insuffisants (cf. Règlement Article 3)

    Cette(ces) décision de refus n'est (ne sont) donc en rien un jugement sur la valeur de votre oeuvre.

    Bien cordialement et bonne chance dans votre recherche d'éditeur.

    Les Nouveaux Auteurs.


    NOTRE BILAN EN 6 ANS D'ACTIVITE : UN FORMIDABLE SUCCES, UNE VRAIE RAMPE DE LANCEMENT POUR LES NOUVEAUX AUTEURS.

    Nous avons une activité traditionnelle (édition en version "papier" en librairie - édition à compte d'éditeur), et ce depuis nos débuts en 2007.

    Plus d'un million d'exemplaires ont été vendus (ayant généré plus d'un million d'euros en droits d'auteurs)

    Nous avons introduit une règle de "taille de fichier" comme contrainte. Pour être évaluées, les oeuvres doivent avoir un minimum de nombre de caractères espaces compris ( 400 000 signes et même 500 000 pour les romans du type Aventure/Thriller/Polar/Fantasy, etc.). Bien évidemment la littérature ne se juge pas au kilo. Nous assumons nos choix car , non seulement nes lecteurs souhaitent des oeuvres "denses" mais, ensuite, nos acheteurs en librairie ont clairement délaissé nos petits romans. Nous laissons à d'autres éditeurs le soin de traiter ces écrits courts (il y a des centaines d'éditeurs moins" traditionnels" que nous et de nouveaux éditeurs numériques purs ont un vrai savoir-faire en ce domaine).


    Voilà, c'est très édifiant sur la manière d'agir de cette "boite d'édition"
    Je vous signale au passage que "le poids" de mon manuscrit est de 336.0000 caractères.
    Je suis "vert de rage" en lisant ceci et je leur demande sur le champ de supprimer tout ce qui concerne mon roman et moi-même sur leur site. Je ne veux plus entendre parler de ces gens là !

    Je me permettrai de vous tenir au courant de la suite.
    Cordialement.

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    1. Merci pour votre témoignage !
      En effet, c'est un peu curieux, mais cet éditeur ne s'intéresse qu'aux auteurs non encore édités. Ils sont, en principe, moins exigeants sur le respect de leur prose, moins gourmands en droits d'auteur et prêts à signer n'importe quoi.
      Si vous parcourez leur catalogue, vous remarquerez qu'ils publient assez rarement plusieurs fois le même auteur (les exceptions sont rares). Les anciens lauréats sont soit tombés dans l'oubli, soit publiés ailleurs.
      C'est comme ça. Il faut le savoir. Les NA permettent aux lauréats quelques mois de visibilité. À eux de saisir leur chance et d'essayer de rebondir.
      Leur "bien évidemment la littérature ne se juge pas au kilo" est très amusant. Leurs bouquins sont lourds, en effet, et souvent dans tous les sens du terme.
      Bonne continuation !

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  18. Je reviens sur ce site, après avoir lu le précédent du même gabarit !

    En 2010, j'ai soumis mon manuscrit, plus exactement ma fille, parce qu'elle trouvait que mon roman méritait davantage que d'être lu que par la famille.
    Grosse surprise, six mois plus tard : "êtes-vous toujours propriétaire de vos droits" ?
    Surprise de ma part, je réponds naïvement "oui" ! Mon livre était en libre circulation entre temps, je l'avais fait imprimer en 200 ex, en auteure indépendante et comme j'avais beaucoup de retours de mes lecteurs j'ai cru à un canular.
    Leur deuxième mail, un mois plus tard était pour m'annoncer que mon roman était finaliste du concours "femme actuelle" et je devais les contacter, sur un numéro de portable.
    En définitive et pour faire bref, j'ai eu la proposition d'être éditée sans être fichue de savoir pour combien d'exemplaires, j'ai toujours leur contrat puisqu'ils ont tenu absolument à me l'envoyer. Je n'ai pas donné suite... parce que je n'étais pas prête et je ne savais pas où j'allais.
    L'entretien au téléphone était houleux... comment je refusais d'être éditée, mais pourquoi j'avais écrit alors !!
    J'ai quand même été autorisée à mettre une bannière sur mon livre, comme quoi ce roman était arrivé finaliste etc.. un bon point pour eux malgré tout.
    J'avais les notes de quatorze membres du comité de lecture, cela commençait par 10 jusqu'à 6, pour une moyenne de 7,65 je crois !!

    Parmi les commentaires certains étaient constellés de fautes d'orthographe, ce qui choque quand la mission est de critiquer un ouvrage.

    Le problème c'est qu'ils se fient essentiellement à leur comité qui n'est pas de haut niveau intellectuel, et pour un autre envoi (oui, je sais je n'aurais pas dû, vu que le premier ne s'est pas soldé comme ils voulaient) j'ai eu huit excellentes critiques, la plus mauvaise étant un 7, et un commentaire insultant, me donnant une note de O,5, que c'était nul, même pas digne de la collection arlequin, et j'en passe !
    J'ai trouvé louche ce dernier commentaire, car il sonnait faux en tout point. Il était là pour faire chuter la moyenne, c'était clair !
    Voilà mon expérience personnelle.
    Conclusion, il faut signer à l'aveuglette, être jeune et y croire, c'est tout, sans se poser trop de questions;
    J'ai adoré tous vos commentaires et les réponses - Merci -

    Bien amicalement -

    Une anonyme qui vous veut du bien !

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    1. Merci pour votre témoignage ! Et, effectivement, à l'époque où vous avez participé, l'éditeur procédait de la sorte, faisant signer les finalistes sans qu'ils sachent s'ils seraient lauréats et à combien d'exemplaires ils seraient édités s'ils n'étaient pas lauréats.
      Comme je l'ai expliqué ensuite, l'éditeur a petit à petit modifié ses méthodes, et celle-la n'a plus cours : à présent, quand on signe, on sait pour combien d'exemplaires.

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    2. Cet article et tous les commentaires sont, à mon sens, très pertinents et intéressants. Je suis libraire et malgré tout, je trouve qu'un certain nombre de romans édités chez LNA sont assez bien représentés d'autant plus qu'ils sont distribués par un des grands fournisseurs de la librairie. Il faut le voir comme un tremplin comme pour l'auteur Samuel Delage qui a publié son premier roman chez eux et aujourd'hui, il est chez Belfond. De toute façon, l'édition française aujourd'hui, ne laisse que peu de place aux écrivains en devenir. Malheureusement. Par contre, si un thème a des succès, toutes les maisons d'édition se mettent à l'exploiter jusqu'à lasser le lectorat et sans originalité aucune...

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    3. Oui, vous avez raison. Un tremplin, puisque les auteurs s'en vont signer ailleurs après un premier roman chez LNA. Faut-il voir ça comme une incapacité de LNA à retenir ses auteurs ou comme une volonté délibérée de l'éditeur de n'éditer que des primo-romanciers ? Si les gens s'en vont, c'est que c'est mieux ailleurs ou qu'on ne veut plus d'eux là où ils étaient.

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  19. Bonjour,

    Votre mécontentement est compréhensible mais il serait préférable de rester un minimum poli. Apparemment j'appartiens aux "abrutis" dont vous parlez...
    Oui, je suis lectrice des Nouveaux Auteurs. Vous êtes peut-être tombé sur un lecteur peu scrupuleux ou peu intéressé. Je n'ai pas lu son avis mais peut-être que certains aspects de son point de vue sont à creuser.
    Pour ma part, je me suis inscrite pour découvrir des textes nouveaux, d'auteurs non publiés car je sais que le milieu de l'édition est parfois impitoyable puisque je suis dans ce milieu. Ok, je me suis inscrite sans trop connaître le site. J'aimais cette idée de pouvoir donner un avis construit et d'aider l'auteur dans sa démarche et de le valoriser si son texte me semble être intéressant.
    Concernant les pdf, eh bien depuis que ça a été mis en marche, je n'ai jamais réussi à accéder à ce service. Donc peut-être n'est-ce qu'une illusion...
    Retenez donc que tous les lecteurs n'ont pas tous pour but de vous lire en vous volant. Pour la "maison d'édition" des nouveaux auteurs, c'est peut-être une autre histoire.

    Bouledegomme

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    1. Bonjour, Bouledegomme,

      Si vous avez lu mes articles concernant cet éditeur, vous aurez parfaitement compris que je ne traite pas d'abrutis tous les membres du comité de lecture, mais uniquement une partie d'entre eux. Les informations que j'ai pêchées moi-même sur le site de LNA me donnent à penser qu'en ce qui concerne certains énergumènes, "abruti" est encore un euphémisme.
      Dans mes articles, j'indique également que l'éditeur modifie de lui-même les règles du jeu comme bon lui semble, donnant accès à ceci et à cela, puis modifiant ces mêmes accès...
      Il est possible qu'il ait révisé ses méthodes en ce qui concerne le téléchargement, ce qui ne m'étonnerait qu'à demi : la maison aime entretenir le flou quant à ces dernières.

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  20. Bonjour,

    Le fric... Après leur évaluation par le comité de lecture "bidon" qui n'y connaît pas grand-chose, les manuscrits sélectionnés par LNA (ou "primés") pour être publiés passent sous les yeux aguerris de correcteurs qui se chargent, pour un tarif somme toute fort modique frisant le ridicule, de tenter de tout revoir en une seule lecture, voire de partiellement réécrire les tristes proses qui sont soumises à leur attentif examen. Entre nous soit dit, "ce n'est pas du gâteau" de transformer des gribouillis souvent truffés de fautes en tout genre en quelque chose qui tient la route... Les auteurs ne sont pas les seuls à être grugés.

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    1. Bonjour,
      Puis-je présumer que vous parlez par expérience ?
      Ces propos concernant les correcteurs ne m'étonnent pas, puisque des auteurs eux-mêmes m'ont indiqué que le travail devait être très rapide et donc, fatalement, en "une seule passe" ou quelque chose d'approchant.
      Comme vous l'indiquez, tout est affaire de fric.

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  21. Bonjour, je me suis inscrit sur le site nouveaux Auteurs et j'ai par la même occasion participer au concours femme actuelle 2016 qui se clôturer fin Octobre 2016. J'ai envoyé mon manuscrit en septembre. Et dernièrement j'ai eu par une amie les nom des coup de cœur lectrice et Erleitte Abeccassis.


    ---Le carrousel
    Coup de cœur des lectrices, Prix Femme Actuelle, Edition 2016

    La Mémoire Sous Les Vagues Laurence Couquiaud (Auteur) - Roman (broché)---
    Seulement voila ces deux livres sont présent sur le site depuis 2014 et depuis cette date ils ont cumulé les évaluations, les notes. Les compteurs ne sont pas remis a zéro pour les concours ce qui veut dire que les derniers inscrits au concours étaient perdant d'avance.
    J'ai vu des livre avec, 1 ou 2 ou 3, 4 évaluations et d'autres avec une dizaine de notes voir plus. J'aimerai qu'on m'explique le comptage, et le niveau du comité citoyen de lecture qui fait des fautes monstrueuses et qui se permet de juger votre bouquin. Je trouve que c'est de la grande tricherie et rien de plus. Regardez le gagnante elle reçoit des notes depuis 2014 soit deux ans d'avance, c'est du grand n'importe quoi. C'est comme participé a un marathon ou certains ont deja 50kilometres d'avance. Du grand n'importe quoi ce concours.

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    1. petite erreur le concours se terminer fin octobre 2015 et non 2016
      Kevin Courbis

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    2. Oui, n'importe quoi... mais il faut quand même écrire correctement !

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  22. Bonjour.
    J'ai récemment emprunté à la bibliothèque municipale de ma ville un roman publié par l'Edition "Les nouveaux auteurs". Il s'agit de "Une chapelle sous la pluie", de Jean-François BERSON, Prix VSD du polar 2015.
    Long, complexe,intéressant.
    Mais farci de fautes de français ou d'orthographe. Or,il y a paraît-il un comité de lecture. Des gamins de CM1, alors, pour voir ce qui se trouve dans ce bouquin.
    L'auteur travaille au Ministère de la Défense, paraît-il, il écrit durant ses loisirs. Est-ce une raison pour publier un roman avec des fautes pareilles? N'y a-t-il pas de correcteurs chez cet éditeur?
    Je trouve inadmissible un tel laxisme,sachant qu'on paie presque 20 euros pour être heurté par des fautes ahurissantes.
    J'ai soigneusement relevé les fautes et je vais en envoyer la liste à l'éditeur.
    Louis JULIA

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    1. J'avais déjà constaté ce genre d'approximations dans leurs publications : les correcteurs existent, mais n'ont pas le temps de travailler sérieusement, car le temps, c'est de l'argent. Cet éditeur publie à bas coûts : sélection par des amateurs, concours a priori alléchants pour toucher un maximum de gens et imprimer à gros volumes les lauréats, avec des quatrièmes de couverture dégoulinantes de critiques enthousiastes ! Côté écriture et orthographe, c'est l'auteur qui doit tout faire, car s'il laisse des fautes, beaucoup seront encore présentes au final. Les correcteurs corrigent très peu : la compétence, ça coûte trop cher.
      Vous avez raison, Louis : au prix où ils vendent les livres, c'est inadmissible.
      Enfin, la liste que vous enverrez à l'éditeur, il s'en souciera comme un poisson d'une pomme. Par contre, vous rendriez peut-être service à l'auteur en la lui transmettant.
      Merci pour votre message !

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  23. Bonjour
    Il y a beaucoup de vérité dans votre analyse et dans les commentaires de vos visiteurs. Moi aussi, en 2014, j'ai adressé un manuscrit au NA, pour son évaluation par le comité de lecture citoyen. J'ai pris beaucoup de mon temps pour en faire une mise en page soignée et aérée. Quelle fut ma surprise de le retrouver en téléchargement, sur leur site, réduit du tiers de sa contenance, comprimé, avec une disposition anarchique des paragraphes, et des lignes décalées à tout va. Par exemple, vous adressez un manuscrit de 200 pages et vous le retrouvez à 150 pages. Cela engendre un aspect médiocre et déroutant du récit à évaluer. Et cela prouve que les NA ne prennent nullement en considération la présentation adéquate des ouvrages qu'ils mettent à la disposition des lecteurs avertis. Alors qu'à mon sens, c'est cette présentation qui doit figurer parmi les raisons qui vous incitent à lire l'histoire résumée dans le synopsis du roman. Un laisser-aller préjudiciable à la réputation de cet éditeur.

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    1. Merci pour votre témoignage ! Une pierre de plus dans un jardin déjà bien encombré...

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